Après quelques années à ton compte, tu dois sûrement te poser la question :
« Mais comment est-ce possible que certains travailleurs autonomes réussissent à faire un très bon revenu en travaillant moins que moi? »
Voici les éléments qui démarquent ces travailleurs autonomes :
- Ils pensent comme un solopreneur et non comme un travailleur autonome
- Ils chargent pour la juste valeur de leurs services et non seulement à l’heure
- Ils créent des revenus passifs en ligne pour générer une partie de leurs profits
- Ils sous-traitent ou ils automatisent leur gestion, leurs ventes et leur marketing
Tu dois sûrement te dire que c’est parce qu’ils ont un talent surnaturel dans leur domaine. Ou qu’ils ont vraiment plus d’expérience ou de diplômes que toi. Ou qu’ils doivent charger vraiment plus cher que toi.
Et s’ils chargent plus cher, c’est sûrement parce qu’ils sont vraiment meilleurs que toi, non?
Je t’arrête tout de suite.
La différence, c’est qu’ils savent comment se vendre et surtout comment utiliser le marketing numérique, le Web, l’automatisation et la sous-traitance.
Ce ne sont pas nécessairement des geeks finis qui maîtrisent parfaitement les recoins du Web.
Ce sont des travailleurs autonomes comme toi et moi, qui ont bâti avec les années un système en ligne qui leur permet de générer des ventes sur le pilote automatique. Soit pour vendre leurs services ou, encore mieux, pour vendre un produit Web leur permettant de générer des revenus passifs récurrents. Ils ont aussi appris à automatiser certains processus afin de se libérer du temps.
« Ah ha! Tu vois, c’est ce que je te disais : ils ont vraiment plus d’expérience et ils ont des talents surnaturels en marketing et dans les domaines du Web! »
C’est sûrement ce que tu te dis, non? Eh bien, tu te trompes.
Plusieurs n’ont aucun talent ou intérêt à faire tout ça eux-mêmes. Ils ont seulement compris qu’ils pouvaient au moins connaître les grandes lignes de cette nouvelle façon de penser et quelques notions de base pour bien orchestrer leur « machine » de solobusiness avec des sous-traitants mieux qualifiés qu’eux pour accomplir ces tâches.
Bref, c’est simplement un principe, un système et une philosophie à appliquer au quotidien : revoir entièrement ta conception du travail autonome tel que tu le connais.
Si t’es comme moi, t’as étudié pour devenir un des meilleurs dans ton métier afin de maîtriser un domaine qui te passionnait.
Mais, lorsque t’as décidé de partir à ton compte, ça t’a frappé comme un coup de pelle dans la face. T’as réalisé que ça prenait d’autres notions que seulement celles de ton métier.
Mon nom, c’est Alexandre Comtois et je suis un travailleur autonome devenu solopreneur Web. Ça fait plus d’une douzaine d’années que je suis à mon compte.
Après quelques années à mon compte, j’étais épuisé de devoir porter tous les chapeaux et de travailler souvent jusqu’à 70 heures par semaine. Je me rendais compte qu’une grosse partie de mon temps était dédiée à la vente de mes services.
Je devais démarcher constamment de la nouvelle clientèle afin d’amener de l’eau au moulin.
J’ai donc décidé d’utiliser quelques-unes de mes notions en marketing numérique pour me positionner dans les moteurs de recherche afin que certains prospects me trouvent en ligne.
L’objectif était de réduire le temps que je devais allouer à ma recherche de nouveaux clients, question de pouvoir me focaliser sur mon métier, soit faire du design graphique, de la conception Web et du marketing Web pour mes clients.
Avec les années, j’ai parfait mes notions en marketing Web et j’ai été en mesure d’automatiser à 100% mes ventes grâce au marketing numérique.
J’avais en moyenne 10 à 15 nouveaux prospects par mois. Des téléphones et des courriels qui entraient dans ma boîte de réception, sur le pilote automatique.
Mais ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. Il y avait du travail en amont et plusieurs notions que j’ai acquises avec les années.
En parallèle de mon automatisation marketing, j’explorais et je testais diverses sources de revenus passifs afin de ne pas dépendre uniquement de mes revenus à l’heure. L’idée était de générer à long terme des revenus récurrents sans que mon temps soit hypothéqué.
À la plupart des clients qui avaient besoin d’un nouveau site Web, je vendais un forfait d’hébergement Web avec un paiement mensuel relié à leur carte de crédit.
En plus, avec les quelques notions de Web que j’avais à ce moment-là, j’ai bâti (avec l’aide d’un programmeur pigiste) un répertoire de pigistes avec une option payante pour mettre son profil en vedette.
Tranquillement, mais sûrement, j’apprenais aussi à sous-traiter une partie des mandats que je faisais pour mes clients afin de maximiser mon temps.
Je misais sur mes forces.
J’essayais de faire plus avec moins.
J’automatisais certains processus, comme mes ventes.
Je sous-traitais mes faiblesses de travailleur autonome, comme ma comptabilité.
Et j’avais une équipe de pigistes qui s’occupait de faire de la programmation et de la rédaction pour mes clients afin que je puisse offrir des forfaits de services plus complets à mes clients.
Tout ça au lieu de me faire chier à essayer de tout faire par moi-même.
J’apprenais aussi à vendre la valeur de mes services selon les résultats que j’apportais à mes clients, et non selon le nombre d’heures que je passais sur leur mandat.
J’étais plutôt fier de remporter des mandats contre des agences avec des dizaines d’employés.
Mais j’ai fait beaucoup d’erreurs à travers ce périple…
Je me suis rendu compte qu’en sous-traitant en partie plusieurs mandats, je me retrouvais à devenir un gestionnaire de projet à temps plein. Et ce n’est surtout pas pour ça que j’étais devenu travailleur autonome à la base.
J’ai bâti plusieurs solutions de revenus passifs qui ne généraient pas de revenu du tout.
Mais LA solution qui fonctionnait bien à travers tous ces tests était mon répertoire de pigistes. J’ai donc fini par en créer une deuxième version, qui est devenue PIGE.QUÉBEC en 2015.
Et je m’imaginais que je devais créer une grande entreprise pour générer de grands revenus, donc je m’alignais dans cette direction. Je devais absolument devenir entrepreneur pour que ma business en ligne fonctionne.
À travers cette aventure, j’ai compris que je voulais seulement augmenter au maximum ma liberté de travailleur autonome, et non pas construire une grosse entreprise.
Les paramètres traditionnels de l’entreprise ne me convenaient tout simplement pas.
Sans le savoir, j’ai fini par bâtir et ajuster mon entreprise Web en fonction des paramètres du solopreneur.
C’est maintenant une solobusiness en ligne entièrement automatisée, qui génère des profits nets dans les six chiffres.
Qui me permet de vivre à 100% de mes revenus passifs en ligne et de travailler seulement quelques heures par semaine si je le désire. Mais je choisis de travailler environ une vingtaine d’heures par semaine sur des tâches qui me passionnent.
Puisque PIGE.QUÉBEC est un site avec une communauté Web de plus de 20,000 membres maintenant, j’ai pu apprendre de ceux-ci afin de cerner quels étaient leurs plus gros problèmes pour passer au prochain niveau et augmenter leur liberté.
- Ils ne savent pas comment faire du marketing sur le Web
- Ils n’automatisent pas leurs processus
- Ils n’ont pas d’offres claires pour monétiser en ligne
- Ils communiquent mal leurs atouts
- Ils ne connaissent pas leur marché et leur clientèle
- Ils ne chargent pas en fonction de la juste valeur de leurs compétences
- Ils ne créent pas de revenus passifs pour alléger leur horaire
Bref, ils se vendent mal.
C’est la raison pour laquelle j’ai vu qu’il y avait un besoin à combler à ce niveau et que je me suis lancé le défi d’apporter des solutions à tous ces travailleurs autonomes qui ont soif d’une plus grande liberté!